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Afrique-Pêche: Les femmes exercent les activités les moins rentables de la pêche, selon un agent de la FAO

Les femmes exercent les activités les moins rentables du secteur de la pêche et c'est à elles que revient le menu fretin des prises, a indiqué, lundi à Grand-Bassam, la représentante résidente en Côte d'Ivoire de l’Organisation des Nations unies pour la nourriture et l’agriculture (FAO), Marie-Noëlle Koyara. ''On sait qu’il y a des différences fondamentales dans les positions de pouvoir des hommes et des femmes. Et les femmes ont généralement moins de contrôle sur la chaîne de valeur. Leurs activités sont moins rentables et elles ont accès à des espèces de poisson de moins bonne qualité que celles reçues par les hommes travaillant dans le secteur'', a signalé Mme Koyara. Elle participe à un atelier sur le thème : ''Améliorer la contribution de la pêche artisanale à la sécurité alimentaire : le rôle des femmes''. Cette rencontre est organisée par la Fédération nationale des coopératives de pêche de Côte d’Ivoire (FENACOPECI) et la Confédération africaine des organisations de pêche artisanale (CAOPA), en prélude à la Journée mondiale de la pêche, qui est célébrée le 21 novembre de chaque année. Une soixantaine de femmes venues de 15 pays d’Afrique de l'Ouest prennent part à cette rencontre. Marie-Noëlle Koyara a souligné que ''les femmes ont tendance à être exclues des marchés les plus rentables et des postes hautement rémunérés dans les usines de transformation de produits halieutiques, bien qu’elles constituent la majorité des travailleurs dans le secteur post-récoltes'', c'est-à-dire les phases (transformation, commercialisation, etc.) qui viennent après la capture du poisson. ''Les femmes sont plus vulnérables à la mauvaise qualité des services et à la baisse des prises de poisson'', a dit la représentante de la FAO en Côte d’Ivoire. Certains facteurs comme le faible taux d’alphabétisation et d’éducation, les fardeaux et les contraintes de temps et de mobilité, leur participation à des organisations informelles et leur faibles capacités organisationnelles sont des obstacles à l'épanouissement des femmes actives dans le secteur de la pêche, a relevé Mme Koyara. ''Lorsqu’elles font partie des organisations formelles, les femmes n’ont pas souvent accès à des rôles de leadership telles que les fonctions de président ou de secrétaire, en raison de leur faible niveau d’alphabétisation'', a-t-elle ajouté. Le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et le Togo sont représentés à cette rencontre.

A.D (Rejoprao et Aps)



20/11/2012
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