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RIM-Sénégal: 208 pirogues à sceller pour éviter les tracasseries

Après l'octroi de 300 licences de pêche, une délégation mauritanienne séjourne depuis hier à Saint-Louis pour sceller 208 pirogues. Cette opération sera suivie prochainement des premiers débarquements à Nouakchott. Les autorités sénégalaises et une délégation mauritanienne procèdent depuis hier au scellage de pirogues détentrices de licences, qui sont estimées à 208. L'opération de scellage qui devait se tenir conjointement à Ndiago et Bopp Thior a finalement été déplacée au pont de débarquement de Guet Ndar à cause des aléas climatiques.

 

Selon le président de la Commission mixte sénégalo-mauritanienne, chargé de gérer les débarquements à Nouakchott, la Mauritanie a octroyé 300 licences au Sénégal, mais seules 208 ont été retirées.

Pour ce qui est des 92 licences restantes, Cheikh Sidate Ndiaye a expliqué que leurs bénéficiaires n'ont pas encore payé. « Certains d'entre eux avaient déjà versé leur argent, mais ils ont fini par le retirer parce qu'ils estimaient la durée de la validité de trois mois très courte », a-t-il fait savoir.

Ce programme est une innovation instaurée par la Mauritanie dans le dessein de changer de tactique sur les licences. « Les années passées, ces licences étaient distribuées sous forme de papier, mais pour cette année, les autorités mauritaniennes ont opté pour les scellés, car elles ont pensé que si elles remettaient une licence à une pirogue, elle pouvait être prêtée à une autre pirogue », a-t-il ajouté. Cette tactique permettra de diminuer les tracasseries lors des contrôles, espère M. Ndiaye.

La validité des licences sera de trois mois. « Ces licences devaient être valables à compter du 4 février jusqu'au 4 mai, mais les autorités mauritaniennes ne sont venues que le 9 mars pour sceller les pirogues.

Il y a donc eu plus d'un mois de retard, mais on va essayer de combler ce retard », a-t-il dit. Cheikh Sidate Ndiaye appelle les pêcheurs, qui avaient vu leur activité interrompue faute de licences, à un comportement responsable et à un respect des clauses du contrat, surtout par rapport au débarquement obligatoire des 15 % des prises à Nouakchott.

« Il faut que les Guet Ndariens gèrent bien les licences en respectant les textes, mais aussi les débarquements à Nouakchott », a indiqué Cheikh Sidate Ndiaye.

Le Soleil (Sénégal)



11/03/2011
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