Différents acteurs formés à la gestion des aires marines protégées
Des agents de l’administration, des universitaires et acteurs locaux, des acteurs du secteur privé ont récemment bénéficié d’un renforcement de capacités dans la gestion des aires marines protégés (AMP) dans le cadre d’un atelier organisé par le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CBD).
Cette première rencontre initiée en partenariat avec le WWF et l’Institut pour l’amélioration du niveau de vie s’est tenue à Dakar du 21 au 25 novembre, selon le communiqué transmis à l’APS.
L’atelier a porté sur les 18 modules en ligne sur la gestion des aires protégées développés par le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, précise la même source.
Les participants, en provenance de 7 pays de l’Afrique de l’ouest (Guinée Bissau, Guinée, Gambie, Sierra Leone, Sénégal, Mauritanie et Cap vert), constituent ‘’désormais un noyau de formateurs disposant de l’expertise nécessaire pour assister leurs pays’’, selon le document.
Outre leur valeur de conservation, ‘’les aires protégées ont des valeurs qui sont essentielles au bien être humain et offrent des biens et services comme le tourisme, les activités récréatives, les moyens de subsistance aux communautés locales’’, rappelle le texte.
Ainsi, ‘’elles contribuent à la réduction de la pauvreté et au développement durable’’, poursuit le communiqué.
La Convention sur la diversité biologique (CBD) est consciente de leur importance. Elle adopté un nouveau Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020.
Ce plan, selon le texte, ‘’appelle les gouvernements à augmenter la couverture et la représentativité écologique de leurs aires protégées et surtout à en assurer une gestion efficace afin d’en tirer tous les avantages aussi bien écologiques que socioéconomiques’’.
La Convention sur la diversité biologique est un accord international établi par les Nations unies en 1992 à Rio pour préserver la diversité biologique du monde.
Elle vise les objectifs suivants : conserver la biodiversité, favoriser son utilisation durable et assurer un partage équitable des bénéfices liés à l’exploitation des ressources génétiques.
Source via A. Dème
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