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Réduction du repos biologique au Sénégal: Communiqué Greenpeace "DONNONS UNE CHANCE AU THIOF"

Greenpeace s’inquiète de la décision du Ministre  sénégalais de l’Economie Maritime de réduire la durée du repos biologique pour les navires de pêche industrielle démersale

Dakar, 21 septembre 2011 – Greenpeace fait appel au bon sens des autorités sénégalaises afin qu’elles revoient leur position quant à la décision de réduire, de deux à un mois,  la durée du repos biologique pour les navires de pêche industrielle démersale. Suite à la pression des industriels nationaux, Le Ministre sénégalais de l’Economie Maritime, Monsieur Kouraichi Thiam, a réduit à un mois la période de repos biologique qui commencera cette année le 1er Octobre.

 Des millions de sénégalais dépendent du poisson comme source de protéine animale. Les zones traditionnelles de pêche des côtes ouest africaines subissent la pression de la surpêche industrielle, causant ainsi le déclin alarmant de certaines espèces prisées par les Sénégalais, telles que le Thiof et le Garoupa.

 «Si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités pour une gestion durable de ces ressources, nous nous acheminons droit vers leur effondrement», a annoncé Raoul Monsembula de Greenpeace Afrique

Greenpeace recommande vivement au gouvernement sénégalais de reconsidérer sa décision. «Nous pensons qu’il devrait s’inspirer des avis scientifiques pour mieux gérer les stocks de poissons plutôt que de s’attarder sur des intérêts  économiques à court terme, qui à long terme seront au détriment de sa population»,  a ajouté Raoul Monsembula.

“Une politique de pêche équilibrée et scientifiquement fondée servira de base pour une industrie de pêche durable et bénéficiera au pays. Le maintien de la décision actuelle ne fera qu’accélérer l’extinction irréversible des poissons considérés autrefois par les sénégalais comme droit inaliénable et entraînera avec elle la destruction d’un écosystème très viable. Monsembula renchérit.
«Greenpeace demande au gouvernement sénégalais de revoir sa décision et de s’inspirer de l’avis scientifique pour mieux gérer les ressources halieutiques dont dépendent de  millions de Sénégalais pour leur sécurité alimentaire», a conclu Monsembula

Maintenir cette décision ne fera qu’accroître la pression sur la ressource et contribuer à l’extinction de certaines espèces déjà très menacées.

Source Greenpeace Dakar



22/09/2011
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