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Port d’Abidjan : PRÈS DE 50 MILLIARDS D’INVESTISSEMENT POUR LA MODERNISATION

Spécialisation des quais, innovations technologiques, nouvelles solutions logistiques... La direction générale du port autonome d’Abidjan prévoit des investissements de 25 à 27 milliards de Fcfa pour les trois prochaines années, dans la modernisation. Le directeur général, Marcel Gossio, l’annoncé, hier, au cours de la conférence de presse qu’il a animée à la fin de la traditionnelle cérémonie de rentrée commerciale. D’ores et déjà, ce sont 20 milliards de francs qui ont été investis dans le programme de modernisation des installations depuis 2007.

A ce sujet, il convient de rappeler qu’un fort accent a été mis par les dirigeants du port sur la spécialisation des quais. Il y a, depuis début 2009, un quai minéralier digne de ce nom, grâce aux investissements apportés par le premier manutentionnaire mondial du vrac, le groupe belge Sea Invest.

Le dernier-né des quais spécialisés est le terminal roulier. Il est dédié aux navires désignés dans le jargon portuaire, sous l’appellation «Ro Ro» (ces bateaux qui transportent les véhicules).

Les investissements dans la modernisation du port, ce sont aussi les innovations technologiques que les premiers responsables du port présentent avec fierté à  leurs partenaires commerciaux. Il s’agit du tracking, système de suivi des camions et des conteneurs par satellite, depuis le port jusqu’aux entrepôts du propriétaire des marchandises, et de l’affichage dynamique destiné à faciliter et optimiser les relations avec la clientèle. Le port a même signé un contrat d’exclusivité avec la société Novacom du Centre national d’études spatiales de France en vue de l’exploitation du tracking.

Parce qu’ils n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin sur la voie de la compétitivité, les dirigeants du port autonome d’Abidjan poursuivent le programme d’investissement. Le directeur général a annoncé, hier, la création d’un centre de traitement de déchets liquides, la réalisation d’un centre de dépotage des conteneurs, l’acquisition de dragues pour garantir les profondeurs du plan d’eau, d’une barge pour les opérations de soutage, la construction d’entrepôts frigorifiques au port de pêche et même l’achat de wagons à mettre à la disposition de Sitarail.

La modernisation en vue des performances est un gage de  compétitivité des ports. Mais, il reste que les coûts de passage et les taux de fret sont aussi un critère important du choix d’un port par rapport à un autre. Cette préoccupation est revenue, hier. Elle a été soulevée par le directeur général de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), Abdoul Dramane Bakayoko. Il a insisté, lors de son temps de passage, sur le fait que tout doit être de telle sorte que les coûts de passage et le taux de fret soient compétitifs en 2010. Cela va soulager, dit-il, non seulement les entreprises, mais aussi les consommateurs finaux.

La moisson aura été bonne au niveau de l’exercice  2009, au port autonome d’Abidjan.  Le directeur général l’avait déjà dévoilé, lors de la cérémonie de présentation des voeux. Le port a enregistré un trafic global de 24 034 167 tonnes, soit une croissance de 8,8% par rapport à 2008. Le fait marquant de la grille récapitulant ce record, c’est cet autre record au niveau du transit marchandises en direction des pays de l’hinterland. 2009 a enregistré                1 609 945         1 609 945 tonnes. La croissance est de l’ordre de 58,4%. Cela montre bien que non seulement le port a reconquis ce qu’il avait perdu du fait de la crise armée, mais aussi il fait mieux qu’avant. Finie donc la triste période des mauvais résultats qui étaient tombés jusqu’à mille tonnes.

Cerise sur le gâteau: la certification à la norme Iso 9001 version 2008 management de la qualité. En la remettant officiellement au directeur général du port, le directeur Afrique de l’Ouest d’Afnor, Ibrahim Jerome Keindé a expliqué, entre autres qu’elle est le gage de la confiance que les clients de l’hinterland leur accordent. Et un avantage concurrentiel à consolider.

Si tout baigne dans l’huile au port, cela ne semble pas le cas du côté des douanes. Si les recettes globales ont connu une hausse, l’administration n’a cependant pas atteint les objectifs de recettes fixés par le gouvernement. Ce sont 789, 12 milliards de Fcfa qui ont été enregistrés en 2009, a révélé le représentant du directeur général adjoint, Bobia Emile.

La cérémonie était parrainée par le ministre des Mines et de l’Energie, Léon Emmanuel Monnet.

 

Alakagni Hala- Fraternité Matin



11/02/2010
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