Rejoprao-Mauritanie! Pour une pêche durable

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Comment fonctionne la flotte UE dans les pays ACP: un exemple espagnol

Comment fonctionne la flotte UE dans les pays ACP: un exemple espagnol
Un rapport sur la pêche lointaine d'Andalousie (Espagne) montre comment les bateaux européens obtiennent l'accès aux eaux et aux ressources des pays ACP. Les 64 chalutiers congélateurs andalous battant pavillon espagnol se concentrent sur la côte ouest africaine, de la Mauritanie à l'Angola. Pour avoir accès aux eaux de ces pays, les bateaux ont trois possibilités: à travers des accords établis par l'UE (comme l'accord UE-Mauritanie), au moyen de licences privées, ou par la constitution de sociétés mixtes avec un partenaire local, ce qui implique le repavillonnement du bateau dans le pays tiers. Les principaux pays où sont actifs les opératerus andalous sont la Mauritanie et la Guinée Bissau: presque 60% des captures déchargées en Andalousie proviennent de ces deux pays. Une des espèces cible est la crevette: l'an passé, les bateaux de pêche andalous on a apporté 3.700 tonnes de ce crustacé, plus de la moitié de la production congelée totale (presque 5.700 tonnes). À cette production il faut ajouter aussi ce qui est produit sous pavillon étranger, qui dépasserait les sept mille tonnes
Les bateaux sont équipés d'un système de congélation à bord et opèrent de manière ininterrompue tout au long de l'année dans ces zones de pêche africaines. Ils transbordent leurs captures en haute mer sur des transporteurs qui les débarquent dans les ports andalous. La réduction de capacité a aussi été importante pour cette flotte, mais contrairement à celle qui se consacre au poisson frais, les bateaux congélateurs n'ont pas été à la casse, mais ont été exportés pour créer des sociétés mixtes avec d'autres pays. "ce qui est en surcapacité en Europe est parfaitement valable pour continuer l'activité dans d'autres pays", explqiue un représentant de l'organisation ANAMAR. Même si la majorité du capital de la société (51%) est dans les mains de l'investisseur local, le poids réel au niveau des opérations reste, du fait de leur expérience et des moyens, aux mains des armateurs espagnols, précise t-il.

Par Beéatrice Gorez (CAPE) 
Sources Diario de Sevilla, Economy report, September 16th
http://www.diariodesevilla.es/article/economia/570154/mauritania/y/guinea/bissau/son/los/principales/caladeros/andaluces.html



20/12/2009
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